Maxime LAISNEY (13)

MACRON VEUT BRADER LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE
Mardi 14 novembre j’interrogeais le gouvernement et particulièrement la ministre de la transition (ou plutôt trahison) énergétique Agnès Pannier-Runacher sur son projet de loi de dissolution l’institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) au sein de de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) , un projet que nous avons déjà fait échouer en votant contre à l’Assemblée en mars dernier.
J’ai attiré son attention sur un point en particulier : le fait que, selon le président de l’ASN, des starts-up pourraient demain devenir des exploitants nucléaires, au travers les SMR, des “petits” réacteurs nucléaires qui produiraient de l’électricité pour des grands sites industriels un peu partout en France.
On ne peut pas brader notre sûreté nucléaire au moment même où ce gouvernement décide de rompre le monopole d’exploitation confié jusqu’à ce jour à EDF.
A moins que cela soit la véritable raison de ce changement de paradigme en terme de sûreté nucléaire : créér les conditions d’un abaissement des exigences, pour répondre aux objectifs du privé, plus intéressé par les profits que par l’intérêt général.
La réponse de la ministre fut entièrement à côté de la plaque et loin de répondre à ma question, pourtant légitime. Le gouvernement préfère l’invective et les mensonges plutôt que de répondre à une question qui concerne la sûreté de tous les français.
Dont acte.

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