Maxime LAISNEY (13)

Depuis janvier, la séquence parlementaire pour défendre nos retraites a mobilisé l’ensemble des députés de la NUPES, jour et nuit dans l’hémicycle, pour défendre leur contre-projet et faire tomber les mensonges du gouvernement. J’ai naturellement été parmi eux mais sans jamais oublier les luttes locales et les urgences de ma circonscription. Durant les deux derniers mois j’ai ainsi participé à plusieurs événements qui m’ont permis d’aller à votre rencontre à commencer par la réunion publique à Brou-sur-Chantereine, que j’ai organisé, le 18 janvier. Si Paris s’est distinguée par d’énormes mobilisations dans lesquelles j’ai mis un point d’honneur à être très régulièrement présent, la 10e circonscription de Seine-et-Marne s’est particulièrement mobilisée dans la lutte contre une réforme des retraites injuste, injustifiée et finalement injustifiable, comme l’a démontré le travail parlementaire des députés de la NUPES et de LFI. Ainsi, le 1 février, je participais à une retraite aux flambeaux à Chelles. Dix jours plus tard, le 11 février, j’étais à nouveau mobilisé dans une manifestation à Chelles qui précédait de quelques heures le grand rassemblement parisien. Dans l’intervalle, j’avais remis aux salariés GRDF de Savigny-le-Temple un chèque de 5 000 euros en provenance de la caisse de grève abondée par la France Insoumise pour soutenir le mouvement social. Face à l’aveuglement volontaire du gouvernement, qui s’est traduit depuis par une nouvelle utilisation du 49.3, faisant de lui le seul responsable de la colère sociale et du blocage du pays, les députés LFI ont continué à être présents en manifestations. J’étais à Torcy le 7 mars avant d’aller à la rencontre, deux jours plus tard,  des élèves du lycée Bachelard de Chelles qui eux aussi se mobilisaient contre les dénis de démocratie répétés. Parmi les tristes aberrations relevées par notre travail parlementaire : le fait que cette réforme pénalisait davantage les femmes, de l’aveu même du ministre Frank Riester. Les habitant.es de la circonscription sont très investi.es dans ces luttes et j’ai ainsi pu participer à un débat faisant suite à la projection du film Debout les femmes, de mon collègue François Ruffin et Gilles Perret, le 8 mars. Un film qui met en lumière toutes les femmes qui travaillent et qui font tenir la France debout comme tous les métiers essentiels pourtant si peu valorisés. La séquence de mobilisation en circonscription s’est poursuivie avec une soirée de soutien aux grévistes le 11 mars à Champs-sur-Marne… et je continuerai à être présent, tout en m’investissant au maximum dans les autres combats qui arrivent à l’Assemblée, en matière d’énergie, de lutte contre les discriminations et pour l’égalité réelle, etc. Qu’on ne se trompe pas, et j’en suis intimement convaincu, notre circonscription est aussi combative et investie que l’ensemble du pays !

La bataille continue.

 

 

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